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L'UE et le Japon s'engagent pour un commerce mondial «juste»
L'UE et le Japon s'engagent pour un commerce mondial «juste»

Le Figaro

time23-07-2025

  • Business
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L'UE et le Japon s'engagent pour un commerce mondial «juste»

L'Union européenne et le Japon veulent défendre ensemble un commerce mondial «juste», basé sur des règles communes, face aux coups de boutoir des États-Unis, ont indiqué leurs dirigeants mercredi à Tokyo. «Ensemble, l'Europe et le Japon représentent un cinquième du PIB (Produit intérieur brut) mondial et un marché de 600 millions de personnes», a rappelé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, en marge d'un sommet UE-Japon à Tokyo. «Nous avons donc l'envergure nécessaire pour façonner les règles mondiales en matière de commerce et de technologie conformément à nos valeurs d'équité et d'ouverture», a-t-elle souligné devant la presse. De bonnes relations entre l'UE et le Japon sont «essentielles au maintien et au renforcement d'un ordre international libre et ouvert, fondé sur le droit», a indiqué de son côté le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba. Publicité Dans un communiqué commun, publié à l'occasion de ce 30e sommet, les deux parties réitèrent également leur volonté de «contribuer à un ordre économique international basé sur des règles». Donald Trump a ébranlé le commerce mondial par une série de décisions visant à imposer des droits de douane à tous les pays ayant un excédent commercial avec les États-Unis. «Rendre la vie plus facile» aux entreprises Le Japon vient tout juste de conclure avec Washington un accord commercial qui prévoit de ramener à 15% les droits de douane affectant les importations nippones aux États-Unis, bien en deçà de la surtaxe de 25% dont l'archipel était menacé au 1er août. L'UE est de son côté menacée de droits de douane de 30% faute d'accord avant le 1er août. Pour Ursula Von der Leyen, ce sommet a lieu «au bon moment» dans un monde qui «change rapidement». Il est donc essentiel de renforcer les liens en favorisant le commerce entre le Japon et l'Europe qui a déjà augmenté de 20%, mais Bruxelles veut accélérer. Le Japon et l'UE ont ainsi décidé de «simplifier les règles» là où cela est possible et de «rendre la vie plus facile» à leurs entreprises, a souligné la présidente de la Commission européenne. Ursula Von der Leyen a également plaidé pour un renforcement de la sécurité économique en particulier pour les terres rares et les batteries. La Chine produit la très grande majorité des terres rares, métaux indispensables à la production de téléphones portables ou de voitures électriques, et l'UE cherche, comme le Japon, à diversifier ses sources d'approvisionnement. La présidente de la Commission européenne et Antonio Costa, qui préside le Conseil européen, institution rassemblant les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne, sont attendus jeudi à Pékin pour un sommet UE-Chine.

Malgré sa débâcle électorale, Ishiba s'accroche au pouvoir
Malgré sa débâcle électorale, Ishiba s'accroche au pouvoir

La Presse

time23-07-2025

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Malgré sa débâcle électorale, Ishiba s'accroche au pouvoir

(Tokyo) L'impopulaire premier ministre japonais Shigeru Ishiba a manifesté son intention de rester au pouvoir malgré la cuisante défaite aux élections sénatoriales de dimanche, à l'issue desquelles il ne dispose plus de majorité dans aucune des deux chambres du Parlement. Kyoko HASEGAWA Agence France-Presse Lors du scrutin de dimanche, qui a renouvelé 125 des 248 sièges de la chambre haute, le Parti libéral-démocrate (PLD, droite conservatrice) de M. Ishiba et son allié Komeito (centre droit) n'ont remporté que 47 sièges à eux deux, selon les résultats officiels rapportés lundi par la télévision publique NHK et d'autres médias. Quoique supérieur aux projections initiales des médias locaux, ce résultat reste en deçà des 50 sièges nécessaires aux deux partis pour conserver leur majorité. Ils ne compteront plus que 122 sénateurs, même si l'opposition, très fragmentée, n'apparaît pas en mesure de former une majorité alternative. De quoi exacerber les spéculations sur une démission de Shigeru Ishiba, 68 ans, en fonction depuis dix mois seulement. Interrogé dimanche soir sur son intention de rester en place, le premier ministre a répondu à un média local : « c'est bien cela ». « Des changements dans l'environnement extérieur, comme la situation internationale, ou des désastres climatiques, ne peuvent pas attendre que la situation politique s'améliore », a expliqué M. Ishiba au cours d'une conférence de presse lundi. « Pour cette raison, bien que je sois tout à fait conscient de notre profonde responsabilité dans le résultat des élections, pour ne pas paralyser les affaires politiques, je pense que je dois assurer ma responsabilité en tant que parti ayant recueilli le plus de suffrages », a-t-il dit. Pour Takeshi Nemoto, 80 ans, un militant du PLD, interrogé par l'AFP, le choix d'un nouveau chef de file « serait un combat perdu d'avance pour le parti » et compliquerait en outre les discussions sur les droits de douane avec le président américain Donald Trump. Terrain inconnu La coalition gouvernementale est déjà en minorité à la chambre basse du Parlement, depuis une débâcle aux élections législatives anticipées de l'automne – que M. Ishiba avait lui-même convoquées après avoir pris en septembre la tête du PLD. Le PLD gouverne le Japon de manière quasi ininterrompue depuis 1955, malgré de fréquents changements de dirigeants. Le Japon entre désormais « en terrain inconnu, avec un gouvernement en minorité dans les deux chambres du Parlement, situation inédite depuis la Seconde Guerre mondiale », rappelle Toru Yoshida, professeur de sciences politiques à l'Université Doshisha. Le Parti démocrate constitutionnel (centre gauche), principale force d'opposition, a lui gagné 22 sièges, et le Parti démocrate du peuple (centriste) 17 sièges. Surtout, le parti populiste anti-immigration Sanseito, au slogan « Le Japon d'abord », fait une forte percée avec 14 sièges remportés dans la chambre haute, contre deux auparavant. Riz cher En raison de leur absence de majorité à la Diète, le PLD et Komeito devaient déjà transiger avec l'opposition pour faire voter leurs textes, alors même que la conjoncture s'assombrit. L'inflation reste forte (+3,3 % en juin hors produits frais), tirée par une vertigineuse flambée des prix du riz, qui ont doublé en un an. Pour atténuer l'impact inflationniste, M. Ishiba a étendu les aides au logement, prolongé des subventions à l'énergie, et s'est engagé à verser des chèques d'aides aux citoyens. Les autorités ont également débloqué une partie des réserves stratégiques de riz pour faire baisser les prix, sans succès pour l'heure. Par ailleurs, l'offensive douanière de Donald Trump a fait plonger d'un quart les ventes automobiles vers les États-Unis, un secteur qui représente 8 % des emplois dans l'archipel. La menace de surtaxes américaines généralisées de 25 % au 1er août fragilise le tissu économique nippon, très dépendant des exportations. Alors que le négociateur japonais Ryosei Akazawa s'est rendu à sept reprises aux États-Unis, les pourparlers avec Washington s'enlisent. Les marchés financiers s'inquiètent, eux, des dérives budgétaires, les massifs plans de relance et d'aides du gouvernement Ishiba aggravant un endettement déjà lourd. Plusieurs émissions obligataires de Tokyo ont été boudées ces derniers mois, faisant s'envoler les taux nippons.

Japon : le premier ministre Shigeru Ishiba prévoit de démissionner après sa débâcle électorale
Japon : le premier ministre Shigeru Ishiba prévoit de démissionner après sa débâcle électorale

Le Figaro

time23-07-2025

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Japon : le premier ministre Shigeru Ishiba prévoit de démissionner après sa débâcle électorale

Selon les journaux locaux, le premier ministre a fait part de son intention de se retirer à ses proches, dans la foulée de l'annonce mercredi d'un accord commercial entre les États-Unis et le Japon. Le premier ministre japonais Shigeru Ishiba prévoit d'annoncer sa démission prochainement, ont rapporté ce mercredi des médias locaux, après une débâcle électorale ayant privé sa coalition gouvernementale de la majorité à la chambre haute. Dans la foulée de l'annonce mercredi d'un accord commercial entre les États-Unis et le Japon, le premier ministre a fait part de son intention à ses proches de quitter ses fonctions d'ici la fin août, d'après le quotidien Mainichi. Le journal Yomiuri affirme, quant à lui, qu'il annoncera sa démission d'ici la fin juillet, sans toutefois préciser la date exacte de son départ. À lire aussi «Jamais je ne conseillerais à un industriel d'y ouvrir une usine» : pourquoi le Japon n'attire pas les investissements étrangers ? Publicité Les appels à la démission se sont intensifiés Lors d'élections sénatoriales dimanche, la coalition gouvernementale emmenée par le Parti libéral-démocrate (PLD, droite conservatrice) de M. Ishiba a essuyé une cuisante débâcle, perdant sa majorité à la chambre haute. En colère face aux scandales minant le PLD, à l'inflation persistante et à l'envolée des prix du riz, des électeurs se sont tournés vers d'autres partis, notamment le parti anti-immigration Sanseito, fondé il y a cinq ans avec pour mot d'ordre «le Japon d'abord». La presse japonaise indique que les appels à la démission de Shigeru Ishiba se sont intensifiés au sein du PLD depuis les résultats de l'élection à la chambre haute. Le premier ministre de 68 ans aurait toutefois attendu pour communiquer sa décision la conclusion d'un accord commercial avec Washington, juste à temps avant la date limite du 1er août pour l'imposition d'une lourde surtaxe douanière américaine. Le premier ministre avait pris la direction du parti en septembre, à sa cinquième tentative. Mais sa coalition avait ensuite perdu sa majorité à la chambre basse du Parlement en octobre lors de législatives anticipées, enregistrant le pire résultat du PLD depuis 15 ans. Depuis, la coalition au pouvoir, composé du PLD et de son petit allié centriste Komeito, est contrainte de négocier avec les partis d'opposition pour faire adopter les lois.

Droits de douane : Donald Trump annonce un accord « énorme » avec le Japon, frappé d'une surtaxe à 15 %
Droits de douane : Donald Trump annonce un accord « énorme » avec le Japon, frappé d'une surtaxe à 15 %

Le Parisien

time23-07-2025

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Droits de douane : Donald Trump annonce un accord « énorme » avec le Japon, frappé d'une surtaxe à 15 %

Il se montre très satisfait. Le président américain Donald Trump a annoncé la conclusion d'un accord commercial « énorme » avec le Japon, avec un allégement significatif pour les automobiles nippones, alors même qu'un compromis reste encore incertain avec l'UE, le Mexique ou le Canada d'ici la date butoir du 1er août. « Nous venons juste de conclure un énorme accord commercial avec le Japon », a indiqué ce mardi Donald Trump sur sa plate-forme Truth Social, le qualifiant de « sans précédent ». « Le Japon paiera des droits de douane réciproques de 15 % aux États-Unis », a-t-il indiqué, bien en deçà de la surtaxe de 25 % dont l'archipel était menacé au 1er août. Le Japon, bien qu'allié-clé des États-Unis, est actuellement soumis aux mêmes droits de douane américains de base de 10 % que la plupart des nations, ainsi qu'à des surtaxes de 25 % sur les voitures et de 50 % sur l'acier et l'aluminium. Cet accord avec Tokyo va entraîner la création de « centaines de milliers d'emplois », a ajouté Donald Trump, mentionnant des investissements japonais à hauteur de « 550 milliards de dollars » sur le sol américain, sans détail si ce n'est que « 90 % des bénéfices seraient perçus par les États-Unis ». « Nous pensons que c'est une grande réussite d'avoir pu obtenir la plus grande réduction (des surtaxes) parmi les pays ayant un excédent commercial avec les États-Unis », s'est félicité le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba. « Je bâtirai un nouvel âge d'or pour les relations nippo-américaines », a-t-il ajouté sur le réseau social X. L'annonce intervient alors que le négociateur Ryosei Akazawa effectuait son huitième voyage à Washington. « Mission accomplie », s'est-il réjoui. Selon Donald Trump, le Japon a accepté de s'ouvrir « au commerce des voitures et des pick-ups, du riz et d'un certain nombre d'autres produits agricoles » venant des États-Unis. Sur l'automobile , l'enjeu était de taille : cela représentait l'an dernier presque 30 % des exportations du Japon vers les États-Unis. Dans l'archipel, l'industrie automobile représente 8 % des emplois, bien au-delà de Toyota, premier constructeur mondial. Or, suite aux surtaxes de 25 % imposées depuis avril sur l'automobile, les exportations de voitures japonaises vers les États-Unis ont dégringolé d'un quart sur un an en mai et en juin. Selon Shigeru Ishiba, l'accord conclu prévoit que ces surtaxes soient divisées par deux, et s'ajoutent aux droits de douane préexistants de 2,5 % pour parvenir à une taxation finale de 15 %. Suite à ces informations, l'action Toyota s'envolait de plus de 14 % à la Bourse de Tokyo vers 12h30 locales (3h30 à Paris). « Je me félicite vivement que cette étape majeure ait été franchie et dissipe l'incertitude qui préoccupait les entreprises privées », a réagi Tatsuo Yasunaga, président du Conseil du commerce extérieur réunissant les firmes exportatrices nippones. Mais « sur la base des informations disponibles, il est difficile d'évaluer clairement l'impact (…). Nous souhaitons que le tableau général soit clarifié au plus vite », a-t-il prévenu. Par ailleurs, gonfler les importations de riz était ces derniers mois un tabou pour Tokyo, qui assurait défendre les intérêts des agriculteurs locaux. « Nous avons poursuivi les négociations pour parvenir à un accord répondant à l'intérêt national du Japon et des États-Unis » et « rien n'impose des sacrifices à nos agriculteurs », a affirmé ce mercredi Shigeru Ishiba. Le Japon importe actuellement jusqu'à 770 000 tonnes de riz exemptés de droits de douane et pourrait importer davantage de céréales américaines dans cette limite - au détriment d'autres origines -, a-t-il expliqué. En revanche, les surtaxes américaines de 50 % sur l'acier et l'aluminium ne sont pas concernées par l'accord, pas davantage que les dépenses de défense du Japon dont Donald Trump réclame le renforcement, a précisé Ryosei Akazawa. Washington entend imposer à partir du 1er août de massives surtaxes dites « réciproques », initialement prévues au 1er avril puis suspendues, à nombre de ses partenaires commerciaux, à moins que ces derniers ne concluent d'ici là des accords avec les États-Unis. L'administration Trump compte pour l'heure quatre de ces accords à son actif : outre le Japon, le président américain a annoncé ce mardi en avoir conclu un avec les Philippines. Les États-Unis se sont par ailleurs déjà entendus avec le Royaume-Uni et le Viêt Nam. Et Donald Trump a détaillé ce mardi les conditions d'un accord-cadre conclu avec Jakarta, ouvrant la voie à un accord final encore à construire. « L'Europe viendra demain et, le jour suivant, nous en avons d'autres qui viennent », a même assuré Donald Trump ce mardi devant des sénateurs républicains. Donald Trump a décrété des droits de douane de 30 % sur toutes les importations venant de l'UE et du Mexique à compter du 1er août. Le Canada encourt 35 % de surtaxe et le Brésil 50 %. Les États-Unis se sont par ailleurs entendus sur une désescalade avec la Chine, après une montée des tensions commerciales entre les deux premières puissances économiques mondiales.

Japon: Le premier ministre japonais prévoit de démissionner
Japon: Le premier ministre japonais prévoit de démissionner

24 Heures

time23-07-2025

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Japon: Le premier ministre japonais prévoit de démissionner

Fragilisé par une débâcle électorale, le premier ministre du Japon Shigeru Ishiba a fait part de son intention de se retirer à ses proches. Publié aujourd'hui à 06h46 Shigeru Ishiba, lors d'une conférence de presse à Tokyo le 21 juillet 2025. AFP Le premier ministre japonais Shigeru Ishiba prévoit d'annoncer sa démission prochainement, ont rapporté mercredi des médias locaux, après une débâcle électorale ayant privé sa coalition gouvernementale de la majorité à la chambre haute. Selon les journeaux «Yomiuri» et «Mainichi», Shigeru Ishiba a fait part de son intention de se retirer à ses proches, dans la foulée de l'annonce mercredi d'un accord commercial entre les États-Unis et le Japon. En lire plus Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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